Anesthésie au cabinet
Lors d’une Lors d’une anesthésie locale, une solution anesthésique (Xylocaïne par exemple) est injectée dans la zone à opérer afin de la désensibiliser. Un adjuvant vasoconstricteur (adrénaline) est ajouté à la solution, ce qui diminue les saignements et prolonge la durée d’insensibilité. Pour ne pas gêner la vascularisation – par exemple en cas d'anesthésie au niveau des doigts, orteils, oreilles ou nez – on doit éviter à ces endroits-là l’usage de ce vasoconstricteur, une solution anesthésique (Xylocaïne par exemple) est injectée dans la zone à opérer afin de la désensibiliser. Un adjuvant vasoconstricteur (adrénaline) est ajouté à la solution, ce qui diminue les saignements et prolonge la durée d’insensibilité. Pour ne pas gêner la vascularisation – par exemple en cas d'anesthésie au niveau des doigts, orteils, oreilles ou nez – on doit éviter à ces endroits-là l’usage de ce vasoconstricteur.
Nous avons souvent recours à l’anesthésie loco-régionale pour des interventions de la main. On pose alors sur le bras concerné une double manchette qui ressemble à une manchette de pression artérielle. Un fin cathéter (Venflon) est introduit dans une veine du bras. Après quoi l’extrémité correspondante est surélevée et « désentortillée » de l'avant vers l'arrière par un bandage, produisant ainsi un vide artériel qui facilite le geste opératoire. La manchette proche du corps est ensuite mise sous pression. L'anesthésique (Ivracaïne 0,5 %) peut dès lors être injecté dans le cathéter en plastique préalablement posé et se répandre progressivement dans le bras jusqu'à la manchette. Au bout de 10 minutes environ, la pression est déplacée de la manchette proche du corps vers celle qui en est éloignée. Entre-temps, le tissu a perdu sa sensibilité sous l’effet de l’anesthésique - la pression exercée par la manchette pouvant être facilement tolérée pendant une heure maximum. Une fois la manchette ouverte, la sensibilité revient entièrement au bout de 10 minutes environ. Lors d’anesthésies loco-régionales, la pression artérielle, le pouls, la saturation du sang en oxygène et l'électrocardiogramme sont surveillés en permanence. Pour des interventions plus lourdes ou sur des patients âgés, on installe une perfusion.